Voici une bande dessinée militante qui peut peut-être faire changer certaines mentalités! On y voit notamment le bon franchouillard qui pense que si une fille danse en boite de nuit et qu'elle est ensuite violée, c'est qu'elle l'a bien cherché! Ou un homme qui raconte qu'une femme qui se fait battre par son conjoint pendant des années...c'est "qu'elle aime ça"...
Je vous conseille vivement la lecture de cette BD constituée de courtes histoires de différents scénaristes.
Et voici quelques chiffres à l'occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes :
En France, une femme meurt tous les 2 jours et demi sous les coups de son conjoint, environ 70 000 adolescentes de dix à dix-huit ans sont menacées d’être mariées de force, entre 55 000 et 65 000 fillettes ou femmes sont mutilées ou menacées de l’être. Chaque année dans le monde, 5 000 femmes sont tuées au nom de l’honneur, des centaines de milliers de femmes sont victimes de la traite en vue de la prostitution... Pour que les femmes osent parler, pour briser le silence, pour une prise de conscience et de responsabilité, les artistes, femmes et hommes, se mobilisent pour la défense du droit humain. L'ouvrage bénéficie du soutien d'Amnesty International.
Des idées de LECTURE et de SORTIES! Consultez dans LA COLONNE DE DROITE LES CATEGORIES (Rentrée littéraire, histoires de vie, BD, Science-fiction, Ici et ailleurs, aventures, Sorties théâtre, etc...) et également les ARCHIVES. Pour faire une recherche écrivez dans la petite fenêtre tout en haut à gauche de la page d'accueil. Pour recevoir les publications, inscrivez-vous et devenez membre du blog!
mardi 25 novembre 2014
samedi 22 novembre 2014
FRATRICIDE. Une pièce de Dominique Warluzel
Deux frères que tout oppose en apparence, se sont perdus de vue depuis 20 ans car ils n'avaient rien en commun. Leur père vient de mourir. Fabien et Jean se retrouvent soudain réunis chez le notaire pour entendre la lecture du testament de leur père, concernant son héritage. Ce sont deux destins issus d'un même berceau et du même univers. mais deux personnalités fortes, que pourtant tout divise. Voués à à un inéluctable affrontement. Leurs liens de sang et de l'âme, formeront le tissu du combat fratricide qui aura lieu dans l'arène de ce huis clos.
Fratricide est à la fraternité, ce que le crime est à l'amour. Les souvenirs de l'enfance replongent les deux héros dans un océan de non-dits et de mal-être enfouis. On assiste à un duel musclé dans ce bureau notarial car cet héritage lourd ne semble pas être celui du coeur. Les frères s'adonneront à une joute verbale entre ces deux figures hautes en couleur, ni blanches ni noires, loin de tout manichéisme.
Très belle pièce dont le dénouement est totalement inattendu.
A voir au Théâtre poche à Montparnasse.
jeudi 13 novembre 2014
L'Homme-dé de Luke Rhinehart
Le personnage principal, psychiatre new-yorkais, est un modèle de réussite. Pourtant, s'apercevant du vide sidéral de sa vie, il décide de confier chacune de ses décisions aux dés, en donnant au résultat de chaque jet une option que le hasard choisira. Il en résultera alors sur un joyeux chaos générant des aventures rocambolesques, peu au goût du FBI et des institutions américaines de la fin des années 60. Cette farce anarchiste transforme en effet son lecteur en disciple d'un "Livre du Dé" imaginaire. Bible de l'anticonformisme, L'Homme-dé se lit comme on boirait un élixir de jouvence euphorisant.
jeudi 6 novembre 2014
Pas pleurer de Lydie salvayre
Le dernier roman de Lydie Salvayre, Pas pleurer, vient d'être récompensé
par le Prix Goncourt. je m'en réjouis d'autant plus qu'elle avait travaillé en résidence
pendant 1 année dans la médiathèque où je travaillais. Ce prix est bien mérité!
Le roman de cette auteure française est hanté par la figure de l'écrivain Georges Bernanos
et la voix de sa propre mère qui lui raconte au soir de sa vie l'insurrection libertaire de
1936 en Espagne. C'est ,aussi une histoire d'amour impossible entre deux jeunes gens
issus de milieux sociaux et de clans politiques différents.
par le Prix Goncourt. je m'en réjouis d'autant plus qu'elle avait travaillé en résidence
pendant 1 année dans la médiathèque où je travaillais. Ce prix est bien mérité!
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